Interrogé par un journaliste sur les stratégies à appliquer en matière de prévention collective à appliquer dans le cadre de la pandémie, un médecin, chef de service de l'AP-HP, déclarait le 24 janvier dernier : "Aujourd'hui on a à faire des choix très difficiles (…) admettre qu'à 80 ans, tout ce qu'on vit après 80 ans c'est du bonus, est ce que aujourd'hui on peut s'autoriser ces bonus ?
Je n’en suis pas certain. Je pense qu’il faut prioriser les jeunes générations les forces actives de la société, les PME et je pense qu’il faut qu’on fasse des choix qui sont difficiles, qu’on les partagent et qu’on les verbalisent ensemble…» Cette franchise illustre sans doute les futurs choix de tri entre patients en cas de pénurie de soins. Notons qu’alors que la déontologie médicale privilégie, au-dessus de tout, l’intérêt de chaque patient .e, c’est l’intérêt économique qui sert ici d’argumentaire d’autorité.
On ne peut s’empêcher de penser, en écoutant cette déclaration au film « soleil vert » dans lequel les plus âgé.es sont euthanasié.es et leurs dépouilles servent, dans un contexte d’effondrement écologique majeur, à confectionner des plaquettes nutritives appelées « soleil vert ».
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