Le management toxique, un motif autonome de licenciement.
- Lionel Leroi-Cagniart
- 30 juin
- 1 min de lecture
Les statistiques alarmantes de la détérioration de la santé mentale dans l’entreprise conduisent la Cour de Cassation à redoubler de sévérité envers les managers.
Par un arrêt du 26 février 2025 (n° 22-23.703) la Cour de Cassation se prononce sur le licenciement pour faute grave d’un responsable d’agence à qui il était reproché un management défectueux mais qui n’avait fait l’objet d’aucune plainte, et donc d’aucune dénonciation de harcèlement... Le manager avait adopté « un mode de management maladroit et emprunt d’une attitude colérique, ce qui était de nature à constituer un manquement à son obligation en matière de sécurité et de santé à l’égard de ses subordonnées...
Autre exemple : Peut-il y avoir licenciement pour faute grave d’un manager même s’il n’a pas eu de comportement toxique ? Oui, tel que l’établit la Cour de Cassation par un autre arrêt du 26 mars 2025 (n° 23-17.544). Il s’agit cette fois-ci d’un manager qui entretient une liaison avec une collaboratrice de l’entreprise, qui n’est pas sous son autorité...
Comme je ne cesse de le rappeler aux personnes qui me consultent : On a pas à souffrir de nos conditions de travail tant du point de vue physique que psychique ! On n'a pas à être malmené, vilipendé, bousculé et ce, d'aucune manière.
Tout l'article sur l'excellent site : Cadre averti
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